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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/220

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verte, et comme pour en former le couvercle.

Dans la coupe de la masse viscérale, nous sommes parvenus à représenter les deux moitiés du cœur. (Voyez fig. 3, c′ et c″.) La cavité désignée par la lettre g correspond au ventricule aortique : c’est tout le cœur ou à peu près. Cependant, bien que le ventricule droit ait été sacrifié pour satisfaire à un plus riche développement du ventricule gauche, il resté toutefois quelques vestiges du premier, mais mon de sa propre oreillette. Le ventricule rudimentaire se voit même figure c″, lettre s. L’unique oreillette égale presque, en capacité, le ventricule de la grande circulation : et comme au moyen de ce que le cœur est, pour sa plus grande partie, libre en dehors, rien n’en contrarie le développement, comme lorsqu’il est renfermé dans le médiastin et bridé par le péricarde : sa forme, devenue celle d’un ellypsoïde, fait que l’extrémité, dite la pointe, est arrondie.

La seconde portion, f, au-dessous du cœur, fig. 1 et 3, se compose du foie ; le cordon ombilical y aboutit, et s’épanouit sur un des points de sa surface. Le sujet de la fig. 3 en donne la coupe. On aperçoit en celle-ci la section d’une partie h de la veine-porte, celle v de la vésicule du fiel, et celle q du canal cholédoque, lequel chemine comme à l’ordinaire, et se rend de la vésicule au duodénum ; celui-ci étant visible en d. Un effet