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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/226

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l’esprit. Les capsules surrénales étaient sous un voile : le diaphragme qui les enveloppait étant enlevé, elles ont paru dans l’état où les montrent les lettres mm des figures 3 et 5. Il est visible qu’elles sont très-bien à leur place, et que c’est leur relief qui est embrassé par les tranches concaves qui terminent inférieurement les poumons.

Des reins et des poumons, sous le rapport de leurs formes et de leurs connexions insolites.

La figure 5, qui expose toutes ces circonstances, nous en fait connaître d’autres d’un plus haut intérêt peut-être : c’est la dissemblance des parties congénères et les relations de forme au contraire que des organes essentiellement différens ont entre eux. Le poumon droit est plat, très-large, et terminé en dehors par un contour circulaire. Le rein droit reproduit cette même forme, mais renversée, au point de ne paraître qu’un deuxième lobe à la suite du premier : ensemble ces deux viscères apparaissent, en s’ajustant exactement, comme les deux moitiés d’un même ellypsoïde. Celui-ci est très-aplati : l’ellypsoïde de gauche est au contraire renflé et tout-à-fait ovoïde : plus ramassé, il est près de moitié plus court. Ainsi, à gauche comme à droite, les reins ont une forme correspondante à celle des poumons, et vice versâ. Or