Aller au contenu

Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/232

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 198 )

libres et à raison du coude imposé à la chaîne, peut bien en outre trouver à s’appuyer sur L ; mais jamais de manière que, s’il acquiert une nouvelle relation, ce puisse être à l’exclusion de ses conditions primordiales d’existence.

Cependant qu’il y ait un nisus formativus, une tendance à formation, qui place nécessairement notre chaîne sur une seule et même ligne, nous dirons de cet état de choses, que c’en est la condition normale. Mais qu’au contraire cette tendance à produire une ligne droite vienne à être contrariée par un effort suscité du dehors, et j’entends par-là que la perle G soit tirée indéfiniment, la chaîne tombera dans un cas d’anomalie, dans cette sorte d’état irrégulier, qui, dans ses applications à l’organisation, prend le nom de monstruosité : car le résultat de ce dernier effort sera de l’établir sur deux lignes conjointes. G, placé seul en tête, sera suivi de F et de H accouplés ; ces lettres, de E et de I : viendront après DJ, CK ; puis enfin B et L.

Faisons présentement comme en géométrie, et remplaçons ces signes abstraits par des quantités réelles. B, dans notre exposition des viscères de l’hypérencéphale, représente le poumon, L le rein, et les autres lettres intermédiaires C, D, E, etc., le cœur, le foie, et toutes les autres dépendances de notre masse viscérale agglomérée en dehors. Si dans l’hypérencéphale nous voyons le poumon et le rein