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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/242

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Dans ce que je dois encore décrire se trouvent et le complément des deux paragraphes précédens et la justification de l’esprit dans lequel ils sont rédigés.

De quelques brides étendues du fœtus au placenta.

Je vais montrer qu’en effet je ne me suis pas laissé abuser par une vaine préoccupation[1], en indiquant ces causes d’action étrangère, et j’entends, en produisant des lames aponévrotiques inconnues dans l’organisation normale, des brides enfin, vrais tirans, retenant des parties, étant, ordinairement au centre et les fixant à la circonférence.

La plus remarquable de ces brides est répandue de la tête au placenta. Elle occupe à gauche une étendue considérable, y paraissant, lettre m, fig. 1, comme une prolongation du derme : elle y occupait un plus grand espace, avant que, pour faciliter la vue d’une portion (j) du cerveau situé sous cette lame, j’en eusse coupé et enlevé une partie. La té-

  1. Je répéterai encore ici qu’un changement dans l’état moléculaire du sang ne saurait devenir une cause de réelle monstruosité, et j’en donne cette autre preuve. Dans les couches doubles, un seul enfant naît monstrueux ; et de même, chez certains animaux qui à chaque portée engendrent plusieurs petits, trois, je suppose, viennent à bien pour un maléficié : or le même tronc artériel fournit également à la nutrition et au développement de toutes ces génitures.