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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/243

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nacité de cette membrane s’est trouvée si grande, qu’elle n’a pas cédé durant l’enfantement, et que le placenta, p′, p″[1], a suivi le fœtus.

Un reste de brides semblables existe tout au pourtour du cœur et de son oreillette : ce sont des hachures ou festons t, t, ayant, en dessous vers t′, plus d’épaisseur et de relief. D’autres vestiges b, b, en traces plus faiblement indiquées, sont sur le foie, le traversant en une seule ligne et par son centre sur sa longueur. Enfin les subdivisions des masses viscérales étaient bordées par d’autres brides b′, b″, aussi en vestiges. À l’irrégularité de toutes ces franges, on leur trouve le caractère de déchirures opérées violemment.

Le cordon ombilical s’est trouvé compris dans la même mesure. Il est ramassé, comme pelotonné et formé de plusieurs replis v′ v″, adhérens entre eux et avec le placenta. Son insertion est près de la bride principale m. Celle-ci se confond avec l’espèce de mésentère qui devient le lien de tous les replis. En dernière analyse, les brides, soit de la tête, soit du thorax, constituaient ou avaient constitué, l’œuf n’étant pas encore ouvert, plusieurs diaphragmes parallèles, qui tenaient renfermés dans autant de cellules particulières les quatre portions des vis-

  1. p′ du placenta en représente la face externe, et p″ la face intérieure.