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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/246

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Cependant cet engagement donne nécessairement lieu à un tout autre résultat, si les liens qui attachent le fœtus au placenta sont d’un tissu inégalement serré et consistant, et si à leurs points de faiblesse il arrive à ces attaches de céder et de se rompre : l’observation de brides en vestiges porte à penser qu’il en doit être ainsi. En n’osant rien affirmer à cet égard, nous montrons de l’hésitation. Mais qu’on veuille bien y réfléchir ; c’est pour la première fois qu’on se rend attentif à ces faits, et nous n’en avons pas d’assez multipliés pour prononcer, surtout comme on sera dans le cas de le faire, quand l’observation pourra procéder sur un placenta nouvellement produit.

Maintenant il resterait à faire voir comment se contractent les adhérences du placenta au fœtus : mais j’observe que ce serait se porter sur un degré supérieur d’explication. C’est le sujet d’une autre thèse et le premier anneau de la chaîne de ces recherches. Dans le développement progressif de nos idées, la discussion de ce point ne peut venir qu’après celle de la question traitée dans ce Mémoire, l’un de ces faits supposant l’autre.

Il suffit pour le présent que nous ne soyons pas frappés de l’impossibilité de ces adhérences. Or toute l’anatomie pathologique nous donne surabondamment des faits analogues, entre lesquels, à cause de leur caractère de plus grande similitude,