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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/249

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secondes époques, et nommément la situation des branches transversales de l’aorte descendante. Ces branches sont les artères intercostales, artères intercostales sont et les créatrices de la cage respiratoire.

S’il pouvait arriver à ces vaisseaux de rester abandonnés à la seule action de la force d’impulsion, ils ne sauraient produire qu’un réseau à surface plane, dont le gros vaisseau générateur formerait l’axe. Mais cette impulsion n’agit jamais seule. La forme ovoïde du contenant imprime aux parties latérales du réseau sa propre courbure. Les deux plans se relèvent pour se recourber de plus en plus, et pour marcher à leur rencontre mutuelle. Et en effet, s’il n’y est apporté aucun changement du dehors, on voit chaque artère intercostale et sa congénère décrire d’abord, se portant l’une vers l’autre, deux demi-circonférences, se réunir bientôt après en un cercle parfait, et finalement produire, après leur anastomose, des rameaux formateurs du sternum.

Mais ce ne sont pas seulement les points de départ de ces artères, la force d’impulsion imprimée à leur contenu, et les résistances du berceau où elles se propagent, qui nous paraîtront déterminer leur convergence, et devenir ainsi la raison de leur mutuelle rencontre et de leur anastomose. Ces déductions que la théorie enseigne, je les puis aussi