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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/250

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présenter comme un résultat d’observations, et ces observations, je les emprunte à M. Serres.

Ce savant, qui a eu recours, pour l’établissement de ses lois de l’ostéogénie, à un nombre considérable d’observations microscopiques sur les premières formations animales, a vu les parties osseuses employées dans la cage respiratoire se propager de la colonne épinière, leur point de départ, à la ligne médiane du sternum, le dernier point de la route parcourue de ce côté par l’ossification.

Puisqu’il est de toute nécessité qu’à une époque fœtale les viscères thoraciques occupent toute la face extérieure du sujet, il n’y a nulle difficulté à concevoir comment une affection pathologique pourrait occasionner l’adhérence de ces viscères avec la membrane du chorion. J’ajoute que par ce qui précède j’ai rendu, sinon tout-à-fait certain, du moins extrêmement probable que la monstruosité de l’hypérencéphale tient à ce fait d’adhérence.

C’est ma conclusion définitive : et je vais montrer que l’hypérencéphale présente encore plusieurs circonstances d’organisation qui ne s’expliquent que dans cette supposition.

Je rappellerai d’abord ce que j’ai exposé plus haut, pages 166, 175 et 192, du défaut de symétrie des organes pairs. N’ayant pu m’expliquer alors sur la véritable cause de ces anomalies, je m’étais borné à les considérer comme dépendantes d’une sorte