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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/260

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démonstration promise aux élèves. On avait paru curieux de savoir si des prévisions, acquises sur un aussi petit nombre de données, seraient justifiées : on vint à s’en convaincre, et l’on s’intéressa d’autant plus vivement à ce résultat, qu’on s’y était moins attendu.

Un crâne m’avait en effet suffi pour pressentir toutes les autres données d’organisation du genre podencéphale, pour en poser du moins quelques principaux caractères. Sa boîte osseuse ouverte à son sommet, la voûte de cette boîte affaissée et descendue jusque sur le plancher inférieur, des pièces de recouvrement comme transformées en parties de support, la disposition en étui des occipitaux et faisant connaître celle de la base du cerveau, c’est-à-dire faisant apercevoir le cerveau porté par une tige plus renflée, et comme par un pied plus élargi, d’où j’ai dérivé le nom de podencéphale ; enfin un état d’ossification plus avancé, où les os se montrent plus compacts et présentent un tissu éburné : telles sont les anomalies ou les élémens de monstruosité qui m’avaient déjà frappé, et que j’avais regardées comme des données suffisantes pour l’établissement du genre podencéphale.

Je puis maintenant ajouter à ces premiers aperçus : c’est ce que je me propose par la description suivante.