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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/265

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cette disposition, nous aurons à rapprocher, des vaisseaux artériels cérébraux de notre monstruosité, les vaisseaux analogues de l’état normal, et à comparer leurs diamètres respectifs ; et, quoi qu’advienne, je ne me contenterai pas de donner ces résultats en me servant uniquement de termes numériques qui ne portent point à une assez vive impression. J’observe que les moindres changemens dans la grandeur relative des artères forment ici un point fondamental ; et, pour appeler sur cette circonstance l’attention que réclame l’importance que j’y trouve, je l’ai fait tracer sur la planche VI, ayant représenté l’état monstrueux fig. 2, et l’état normal fig. 3.

Des carotides.

Tout ceci repose sur le rapport interverti qu’a remarqué M. Serres entre la grandeur respective des deux carotides. Chez l’adulte, où le crâne et la face présentent une étendue proportionnellement égale, les deux carotides ont à peu près le même calibre : mais il nous convient, pour la rendre comparative, d’avoir cette proportion dans les premiers âges ; et chez l’enfant, où le crâne prédomine sur la face, la carotide interne est la plus considérable[1].

  1. J’ai fait dessiner, fig. 3, ces artères sur un enfant nouveau-