Des proportions inverses sont chez le podencéphale. La carotide externe (voyez i, fig. 2) a gagné en volume ; et l’autre branche, lettre j, est au contraire réduite à la moitié de son diamètre. Cette dernière est donc tout-à-fait restreinte et comme descendue à un état rudimentaire. De plus, tous les rameaux qui en dérivent partagent son sort, tout comme ceux de la carotide externe participent, chez le podencéphale, aux conditions de plus grand calibre de cette artère. Voyez aussi que la thyroïdienne inférieure s est beaucoup plus forte chez le podencéphale, fig. 2, que l’est cette artère (S, fig. 3) dans l’état normal.
Deux principales artères se distribuent dans l’encéphale : la carotide interne et l’artère vertébrale. Elles sont d’abord étrangères l’une à l’autre ; leur
né, pour en donner l’état normal : on peut ainsi juger de leurs différences respectives. La carotide interne, lettre J, l’emporte d’un septième à peu près en volume sur la carotide externe I. J’ai fait aussi placer tout à côté, sur la même planche, fig. 4, un trait qui donne le rapport de ces mêmes parties chez un enfant de cinq ans. Les mêmes lettres b, i et j indiquent les mêmes artères carotides primitive, interne et externe. La différence entre ces deux dernières est très-considérable ; mais il est évident qu’un développement extraordinaire l’aura causée. J’ai supposé que cet enfant était mort d’une inflammation du cerveau : cependant des notes à son sujet, qui m’ont été remises, assignent une autre cause, la maladie du carreau.