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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/274

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excès de principes nutritifs n’y exerce une grande influence, et n’amène en effet à chaque issue un plus grand développement des organes qui s’en alimentent.

Le derme et le système osseux sont les parties de la tête où se rendent les subdivisions de cette principale artère : par conséquent tout cet ensemble est nécessairement porté à un développement surpassant de beaucoup celui que présentent les dimensions normales. Et en effet cela saute tellement à la vue, qu’on ne peut fixer le podencéphale sans être frappé des traits de bestialité répandus dans toute sa figure. Je ne cite à dessein que celle-ci, parce qu’il semble, à un premier aperçu, que la face du moins s’est maintenue dans l’état normal. En y regardant attentivement, on voit au contraire qu’il n’en est rien, et l’on trouve en effet que tout y est exagéré en force, et s’y prononce par plus de saillie et par plus de largeur à la fois.

Cet être, né de parens de la race caucasique, a sa face prolongée comme celle des singes, même comme celle des singes des degrés inférieurs, puisque son angle facial tout au plus ne comporte qu’une ouverture de 45°. Le nez est épaté, les lèvres épaisses et avancées, les joues larges, le menton court et rentré ; l’œil est fort gros en apparence, parce qu’il est sorti pour les trois quarts de son orbite ; ce qui est produit par l’affaissement