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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/276

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distribue y porte une nourriture plus vivifiante.

La boîte cérébrale paraît, au premier aperçu infirmer ces résultats. En la voyant si petite et en même temps si largement ouverte à son sommet, on pourrait croire qu’elle n’est pas même terminée, et que par conséquent la carotide externe n’a eu sur elle aucune prise. Mais loin de là, comme on va le voir ; la boîte cérébrale est affaissée, parce que le cerveau en a gagné et en occupe la région supérieure ; et elle n’est pas fermée, parce que le cerveau qui est passé au delà des os du vertex, est ainsi devenu un obstacle à la réunion de ces pièces. C’est une seule, c’est toujours la même cause perturbatrice qui donne lieu à tous ces désordres. Mais d’ailleurs, malgré toutes ces traverses, la carotide externe remplit sa destination : car, si elle est privée de déposer ses élémens osseux en superficie, elle n’est pas moins occupée de les produire ; et alors c’est sur un même point qu’elle les dépose, dans une région très-circonscrite, en arrière du cerveau. Là, les élémens osseux sont accumulés en telle quantité (voyez fig. 7, lett. uvxy), que l’os en reçoit une épaisseur considérable ; et comme si ce n’était assez que ce résultat obtenu, comme s’il fallait qu’il fût satisfait à une plus ample consommation, les molécules osseuses pénètrent dans la substance même de l’os, viennent y remplir les vides de la partie réticulaire, et, en s’y amassant, donnent à l’os cette densité et