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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/277

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cette solidité que j’avais signalées avec Van-Horne, sous le nom d’état éburné.

Ici le cercle des modifications du système sanguin, en ce qui touche notre podencéphale, est parcouru. Que de conséquences découlées d’une seule cause perturbatrice ? Le cerveau est-il primitivement placé sous une cloche (l’x de notre problème dans son état présent), cloche membraneuse qui l’empêche de profiter autant que de coutume ? la carotide interne n’y pourra verser, ne pourra offrir à sa consommation tout le sang qu’elle y porte ordinairement. Son calibre en sera diminué ; mais, en revanche, celui de la carotide externe augmentera sensiblement. Il adviendra qu’enfin, avec l’excès des fluides nourriciers charriés par cette artère agrandie, les organes, où se trouvera transportée cette surabondance, seront tuméfiés et portés à des dimensions hyper-normales. Or ces organes, avons-nous vu plus haut, sont le derme et le système osseux,

Aurions-nous voulu une plus favorable application de notre principe du balancement des organes ? Je ne crois pas possible de mieux trouver, Cet exemple contient une exposition de ce principe tellement démonstrative, qu’elle en fait tomber le caractère fondamental sous les sens. L’emprunt, comme on le voit, fait à un organe, qui en est appauvri, pour en enrichir un autre, ne peut jamais