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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/284

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auraient été retirées, et quelles alors resteraient observables ? Nous avons vu, en traitant de l’anencéphale, que des eaux, tenant lieu chez ce monstre du système cérébro-spinal, s’étaient à toujours conservées par impuissance de développement, nous n’omettrons pas non plus une considération de cette importance. Tels sont et le champ de recherches qui s’ouvre devant nous et les nouveaux points de vue sous lesquels nous pouvons envisager notre sujet, depuis effectivement qu’il a été répondu aux questions de l’Académie des Sciences sur le cerveau, depuis que le travail de M. Serres, connu seulement encore du public, pour avoir obtenu le plus honorable suffrage, nous donne une détermination exacte et une description comparative de toutes les parties encéphaliques.

Ce qui peut aisément dérouter, au premier aspect du cerveau du podencéphale, c’est de le voir composé de mammelons étagés et assis transversalement les uns sur les autres. Mais nos souvenirs de l’hypérencéphale nous rassurent à cet égard : il paraît qu’un des effets des monstruosités est d’imprimer au cerveau une sorte de torsion. Ainsi, sans nous laisser prévenir par ce qui en est apparent à l’extérieur, nous examinerons le cerveau dès son origine, à partir de la moelle allongée.