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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/290

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nation de cette partie rendait précaires, erronées, je puis dire, les déterminations de plusieurs autres. L’anatomie humaine en avait recueilli l’observation comme d’un fait isolé : et comme cette observation ne s’appliquait qu’à l’une des formes possibles, on était passé de là à un nom qui donnait l’expression de la forme observée, au nom de tubercules quadrijumeaux.

Il n’y avait dans notre podencéphale, que deux de ces tubercules, les bulbes que nous venons de décrire. J’en dois la détermination à M. Serres : lui seul encore a ce degré d’habileté nécessaire pour saisir ce Protée, quel qu’en soit le travestissement et en quelque lieu qu’il se retire. Cependant la diversité de position de ces tubercules indiquerait-elle une marche assez irrégulière pour faire craindre de devenir une sérieuse objection contre nos théories ? Je me hâte de rassurer à cet égard. Cette marche, comme vagabonde, dépose, au contraire, en faveur des connexions, puisque c’est à l’aide de ce principe que les tubercules ou jumeaux, ou quadrijumeaux, n’ont pu échapper à l’ardente investigation de mon célèbre et savant confrère. Les premiers formés, ils s’étendent d’abord à l’aise ; mais bientôt engagés, chez l’homme surtout, dans une lutte avec d’autres parties qui surviennent plus tard, ils se laissent dominer et recouvrir par celles-ci, eux cessant de