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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/291

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croître, et celles-ci, au contraire, devant former les masses les plus considérables du cerveau. Tel est l’un des résultats les plus piquans de la nouvelle théorie, de l’ouvrage couronné.

Cependant, si nous avons trouvé chez le podencéphale les tubercules doubles au lieu de quadruples, et creux au lieu de solides, ils n’y sont autres que ce qu’ils doivent toujours être et ce qu’ils sont dans tous les embryons humains de l’âge de quatre mois : voilà encore ce que l’ouvrage précité nous a donné à savoir. Il nous faut donc constamment nous reporter à la même conclusion : le cerveau du podencéphale est une œuvre arrêtée à l’un des points de ses premières formations ; par impuissance ou défaut de nutrition, il n’a pu être produit au delà ; en un mot, il y a là interruption manifeste de développemens.

Des lobes cérébraux.

Immédiatement au-dessus de ces portions encéphaliques en sont d’autres, aussi au nombre de deux[1], sous forme de mammelons, aplaties et

  1. Voyez ces lobes, lett. d et g, pl. VI, fig. 1, 2, 5 et 6. Le cerveau ayant éprouvé un mouvement de torsion de gauche à droite, ses parties se sont enroulées les unes sur les autres. Le lobe d, l’analogue du lobe droit, occupe la sommité, et se trouve