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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/293

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demment disjoint les lobes en avant des tubercules : nous les avons trouvés isolés l’un de l’autre. Ce dernier fait forme une circonstance très-importante, comme devant aider à concevoir le mode de déformation que l’encéphale a éprouvée dans cette partie.

En effet, quoique les lobes cérébraux fussent appliqués l’un contre l’autre, il n’existait entre eux aucun des moyens d’union qui ont été remarqués dans l’état normal, et qui ont été décrits si soigneusement. Il n’y avait ni corps calleux, ni voûte à trois piliers, ni commissures antérieures et postérieures : et, par l’absence de ces parties, on juge de suite qu’il ne pouvait y avoir ni de troisième ventricule, ni même les grands ventricules latéraux. Ces lobes formaient en effet une masse solide : M. Serres y a reconnu une structure qu’il avait observée sur les lobes cérébraux des oiseaux et des reptiles.

Des nerfs se rendant aux organes des sens.

Il n’existait aucun vestige des nerfs olfactifs, et l’on en concevra aisément le motif, si l’on fait attention que ces lobes, ayant quitté leur position longitudinale, avaient de cette manière perdu leurs rapports avec l’ethmoïde et la chambre nasale.

Celle-ci offre les considérations les plus curieuses ;