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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/292

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séparées par un sillon. Ces connexions connues, et le rapport que ces masses ont également avec le cervelet, les font aisément reconnaître pour les lobes cérébraux. Un point cependant pouvait donner lieu à douter : c’est la position toute contraire de ces masses, leur situation en travers du crâne. Mais nous n’avons vu là que le même fait déjà observé et expliqué chez l’hypérencéphale, mais porté ici à la vérité à une plus forte exagération. Ces lobes auront cédé à une action provenant de l’extérieur que nous avons déjà fait pressentir, et sur laquelle nous nous réservons toujours de nous expliquer plus tard. Entraînés de gauche à droite, ils auront oscillé sur leurs pédoncules : ceci frappe d’évidence.

On ne saurait non plus se méprendre sur la cause d’une plus forte torsion de ces lobes, si l’on se rappelle leur manière d’être à l’égard de l’hypérencéphale. Le cerveau du podencéphale, placé beaucoup plus jeune sous l’influence pathologique, d’une part y fournissait de trop petites parties, et de l’autre n’offrait point assez de consistance pour y opposer une résistance efficace.

Au surplus, ce mouvement de torsion avait évi-

    comme assis sur son congénère g. Il en est de même du cervelet ; b, correspondant à sa portion droite, recouvre b′ ou la portion de gauche.