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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/295

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Les nerfs optiques étaient très-développés, ainsi que les nerfs destinés aux muscles de l’œil, tels que les troisième, quatrième et sixième paires. Les ingrassiaux avaient un relief considérable, le trou optique était large, et la fente sphénoïdale devenait, par son écartement, ce large espace vide du fond de l’orbite visible chez les animaux.

Le nerf de la cinquième paire était beaucoup plus fort que dans l’état normal : le ganglion sphénopalatin avait surtout un volume qui dépassait d’un tiers celui qu’il a sur un fœtus à terme.

Le nerf grand hypoglosse avait aussi acquis un volume considérable, et il se trouvait ainsi en rapport avec le développement prodigieux de la langue.

Enfin le nerf acoustique et le nerf facial (portion dure de la septième paire) ne s’éloignaient pas de leur état normal.

Sur la nomenclature.

Tous les détails de ce paragraphe établissent, ce me semble, que les divers cas de monstruosités chez le podencéphale ne sont rien moins que mystères et désordres. Tout se réduit à cette combinaison bien simple d’un fœtus complet à tous autres égards, et défectueux seulement pour avoir, à neuf mois, le cerveau d’un embryon de cinq mois. Au