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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/303

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âges de l’espèce humaine, et s’applique bien moins encore à notre enfant monstrueux.

Une division qui puisse satisfaire à toute la généralité de la question, c’est-à-dire rester indépendante des variations que la diversité des âges et des espèces peut à chaque pas faire naître, doit être basée sur l’ordre du développement successif des parties, et par conséquent sur le principe qui le donne toujours à connaître, le principe des connexions. Dans ce cas, nous ne nous occuperons ni de l’entassement des intestins ni de leur superposition, qu’un refoulement plus ou moins efficace détermine au hasard. Nous verrons le système intestinal dégagé de ses entraves, hors des cloisons qui le circonviennent, et, selon cette abstraction, étendu sur une seule ligne.

La vésicule ombilicale, soit quelle se transforme par allongement en un tuyau membraneux, soit qu’elle crée un tel tuyau au contraire par jet, à la manière des cotylédons donnant la première tige d’un végétal, produit un premier intestin, qui dans quelques animaux disparaît avec elle, et qui dans d’autres acquiert de grandes dimensions. S’il disparaît, il en reste quelques vestiges, comme dans l’homme par exemple, où ce lambeau est connu sous le nom d’appendice vermiculaire du cœcum. De cette souche naissent deux autres tiges, dont l’une, après s’être diversement enroulée, finit par