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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/302

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en tête et en queue, dont nous avons retrouvé les traces sur le podencéphale, seraient donc nécessaires l’une à l’autre ; nécessaires, parce que l’une manquant expose l’autre à se rompre de bonne heure : événement effectivement capable de faire avorter la monstruosité, en la restituant à l’action du nisus formativus, et en ramenant de cette manière le fœtus aux conditions normales. C’est sous ce point de vue que nous rattachons les deux sortes de brides et par conséquent les deux ordres de monstruosités à un même fait, et que nous nous décidons à en regarder l’alliance comme obligatoire dans le podencéphale. Cette conjecture fondée, les caractères de notre monstre se composeraient tout aussi essentiellement des anomalies des viscères abdominaux que de celles du cerveau.

Cependant en quoi consistent ces anomalies ? Nous ne craindrons pas de nous étendre sur ce sujet.

De la division du canal intestinal.

Les voies digestives, n’ayant été primitivement considérées que dans une seule espèce, et chaque circonstance de longueur et de grosseur ayant par-là offert un égal sujet d’intérêt, furent dès-lors divisées d’une manière fort arbitraire. Ce qu’on a imaginé à cet égard n’est pas même applicable à tous les