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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/305

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Je fonde cette division sur une limite naturelle, sur un point d’intersection qui ne dépend ni du volume, ni du plus ou moins de séjour des matières alimentaires dans les intestins ; toutes choses qui n’exercent qu’une influence secondaire, mais qui l’exercent cependant avec assez d’efficacité pour faire varier la longueur et le diamètre des autres subdivisions du canal intestinal.

Cela posé, je considère le canal alimentaire comme naturellement partagé en deux intestins très-distincts, savoir, premièrement, depuis la fin de l’œsophage jusqu’à l’origine du cœcum, et secondement, depuis l’extrême pointe de celui-ci jusqu’au rectum.

Du cœcum en général.

Il est évident, d’après ce qui vient d’être dit, qu’en faisant dépendre une règle générale de la situation du cœcum, nous n’entendons accorder qu’à cette circonstance, et non au cœcum lui-même comme érigé en un intestin particulier, tout l’intérêt de cette observation. Cependant il y avait déjà sur ce sujet quelque chose de convenu. L’anatomie comparée, dressant des tables de rapport de toutes les parties du canal alimentaire chez les différens

    seraient préférables. Mais doit-on se permettre de créer un adjectif quand la langue ne manque point d’équivalent ?