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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/315

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curait au mucus une forme si décidée, que cela allait jusqu’à présenter le caractère de l’organisation. C’étaient des colonnes, charnues en apparence, naissant de principaux troncs et se subdivisant en plus petits rameaux, comme la cime des arbres. Ces parties, jouissant de cette sorte d’organisation, étaient engagées dans la masse commune, soit à leur naissance, soit à leur terminaison. Il en existait plusieurs paquets dans une situation parallèle. Ceux-ci gardaient le même parallélisme à l’égard de l’intestin, les plus petits rameaux se dirigeant du côté du rectum.

Chaque groupe de colonnes renfermait au dedans de sa cime rameuse un noyau qui, s’il ne peut être absolument qualifié de moule préparateur de cet épanouissement, devait très-certainement du moins avoir contribué à cet arrangement comme support et peut-être comme absorbant. Ces noyaux sont les boulettes stercorales dont j’ai parlé plus haut. Elles étaient contenues sans avoir contracté d’adhérences ; car, extraites de leurs cellules, elles conservaient leur poli, ainsi que le faisaient les surfaces elles-mêmes étendues sur elles. Les couches externes des colonnes de mucus paraissaient tenir du caractère des membranes, et leur densité provenir d’une évaporation de parties fluides : enfin leur demi-transparence, leur blancheur tirant sur le cendré, et leur faible ténacité, rappelaient tout-à-