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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/318

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structures et de diamètres différens. Ayant comparé de cette manière l’intestin post-cœcal d’un bœuf, d’un cheval et d’un lapin, voici les faits généraux que cette observation m’a donnés.

J’ai distingué un premier segment encore plus à son ampleur qu’à sa disposition en cul-de-sac. Ce n’est point uniquement le cœcum, comme on l’a défini jusqu’à présent, c’est-à-dire le prolongement du gros intestin que l’intestin grêle laisse en deçà du point où ils s’abouchent ensemble : c’est une poche très-parfaitement limitée, se composant, 1o du cœcum, selon l’ancienne définition, et 2o d’une autre partie d’égale étendue, placée de l’autre côté de l’intestin grêle ; c’est, dis-je, une poche cœcale, dans le centre de laquelle l’intestin grêle va s’insérer.

Après vient un second et plus long segment, le plus gros des intestins, d’un diamètre de beaucoup moindre cependant que la poche cœcale, laquelle, comme celle de l’estomac à l’égard de l’intestin anticœcal, devra toujours être examinée séparément. Ce second segment est remarquable par des étranglemens égaux et nombreux. Nommons-le canal bosselé.

La troisième portion est unie et étroite : c’est une sorte d’intestin grêle.

La quatrième se distingue au contraire à son renflement considérable ; elle forme dans le cheval