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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/319

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une poche en proportion aussi volumineuse que celle du podencéphale.

Et la cinquième enfin est le rectum, qu’on reconnaît à sa tunique musculaire.

Ces portions intestinales offrent des conformations trop tranchées, pour que les fonctions n’en soient pas de même très-différentes. Si vous examinez le degré d’élaboration des matières contenues dans ces intestins, vous les trouvez excrémentitielles au premier degré, c’est-à-dire délayées et liquides dans la poche cœcale : car, à peine entrées dans le cœcum, elles développent tout à coup ce caractère. En y regardant attentivement, on les voit composées de petits grains roulant les uns sur les autres, moins encore parce qu’ils tiennent cette disposition de leur forme arrondie, que parce qu’ils sont baignés dans un mucus abondant.

Ce mucus est absorbé dans le canal suivant, que ses étranglemens font apparaître comme une série de petits moules sphéroïdaux : tout ce qui se porte dans ces secondes voies y est retenu quelque temps, et commence à s’y transformer en boulettes d’une certaine consistance.

Le troisième segment s’en tient à être un canal d’écoulement.

Les boulettes stercorales parviennent de là dans la quatrième partie plus évasée, dans une sorte de