Aller au contenu

Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/32

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
xxxij
DISCOURS

la sorte, que la pensée philosophique de l’analogie de l’organisation constitue ma première règle, dite théorie des analogues.

2o Mais de plus, j’ai donné à cette règle un appui nécessaire, et sans lequel, en effet, la théorie des analogues n’eût paru qu’une vue de l’esprit, c’est le principe des connexions. On parlait autrefois d’analogie, sans savoir quoi en particulier étoit analogue. On se rabattait, faute de mieux, sur la considération des formes, en ne paraissant pas s’apercevoir que la forme est fugitive d’un animal à l’autre. J’aurai donc fourni aux considérations d’analogie une base qui leur avait manqué jusqu’alors, quand je proposai de faire porter les recherches uniquement (page 447) sur la dépendance mutuelle, nécessaire, et par conséquent invariable des parties.

3o Les matériaux de l’organisation se groupent entre eux pour former un organe, comme des maisons s’agglomèrent pour composer une cité. Mais divisez, comme on l’a fait à Paris, cette cité en plusieurs gouvernemens municipaux, ce ne sera point arbitrairement, mais toujours par une nécessité de position, que les habitations, ou que nos matériaux organiques