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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/33

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PRÉLIMINAIRE.

seront distribués. Cette nécessité qui astreint les élémens qui se touchent à accepter les effets d’une convenance réciproque, est ce que j’entends par affinité élective des élémens organiques. Voyez pour plus de détails le paragraphe de la page 287.

4o Enfin, j’appelle balancement entre le volume des masses organiques, et par contraction balancement des organes, cette loi de la nature vivante, en vertu de laquelle un organe normal ou pathologique n’acquiert jamais une prospérité extraordinaire, qu’un autre de son système ou de ses relations n’en souffre dans une même raison. Je reviens souvent sur cette idée ; mais j’en ai fait, page 244, le sujet de réflexions particulières.

Je ne puis douter de l’utilité pratique de ces quatre règles : je les ai éprouvées jusque sur des sujets, où je croyais bien que s’arrêterait leur faculté d’investigation ; savoir, quand je cherchais par elles à me rendre compte des faits les plus disparates de l’organisation régulière, des rapports qu’ont les insectes avec les animaux déclarés seuls en possession du système vertébral, ou quand j’en vins à étudier, dans les faits de la monstruosité, l’organisa-