Aller au contenu

Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/320

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 286 )

grande vessie, où elles attendent, pour leur expulsion, comme l’urine dans la vessie urinaire, que ce réservoir soit entièrement rempli.

On sait enfin ce que ces matières deviennent après avoir été refoulées dans le cinquième et dernier segment intestinal, le rectum.

Craignant de me laisser entraîner dans de trop longues digressions, je n’essaierai point de retrouver dans le podencéphale ces divers segmens. Je ne m’étais proposé que la recherche du caractère et de l’emploi de l’avant-dernier. Or, des considérations qui précèdent, je crois pouvoir conclure que la grande poche qui termine le colon du podencéphale a son analogue trouvée. Si dans les bœufs et les lapins on peut la méconnaître à la rigueur en voyant cette quatrième portion intestinale étendue en longueur, il n’en est pas ainsi du vaste réservoir que montre l’intestin du cheval : sa situation indique son usage. Ainsi le quart inférieur du colon est une véritable poche, une sorte de réservoir à part, où les matières fécales sont recueillies[1] jusqu’à ce que l’excès de leur accumulation

  1. Le célèbre professeur, M. le docteur Richerand, a déjà attribué ce même usage à tout le colon. « Les gros intestins, dit-il dans l’ouvrage devenu classique qu’il a donné sur la physiologie, peuvent être considérés comme une sorte de réservoir destiné à contenir pendant un certain temps le résidu