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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/341

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férablement de l’étude des spécialités, quand au contraire c’est une toute autre disposition qu’il nous faut apporter dans l’examen des hautes questions de la physiologie. Car, que nous devions considérer un seul objet, nous aurons à le voir au même moment et comme l’effet de premières causes et comme la cause d’effets subséquens. Ce n’est pas tout. Alors même que son existence est renfermée dans des intervalles de temps d’une durée inappréciable, sa production n’exige pas moins le concours d’un nombre considérable de rouages. Ainsi l’esprit doit s’appliquer à embrasser à la fois la simultanéité d’actions et les influences respectives de tous les corps moléculaires qui sont mis en mouvement dans les grands phénomènes physiologiques. Je rappelle ceci pour montrer que j’aperçois le but, bien que je m’en tienne à de simples indications.

Les vaisseaux veineux du tube digestif commencent où finissent les vaisseaux artériels : on peut donc assigner au sang une origine. Chaque ramuscule artériel fournit des matériaux qui, en outre d’une destination propre comme corps, font de plus l’office d’agens ; savoir : le calorique et le mucus. Les substances alimentaires, que des actes préparatoires ont déjà divisées et portées à une très-grande ténuité, n’ont presque plus d’efforts à faire pour être rendues à leur premier état molé-