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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/340

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du dernier, n’était-ce point ce qui manquait aux bourses dénuées du premier ? Je n’en vis point l’impossibilité, plusieurs voies de communication et de circulation existant entre l’intestin et le cerveau : ce fut assez pour que je ne condamnasse pas ma loi.

De la circulation des fluides assimilables.

Me voilà forcé, pour appuyer ces vues, de présenter une digression qu’il faudrait, non subordonner à une question particulière, mais placer au contraire en première ligne. En souscrivant à ce que la filiation et l’entraînement de mes idées exigent de moi en ce moment, je reconnais que je ne pourrai, avec tous les développemens et toutes les preuves désirables, donner dans un seul article l’ensemble de ces idées.

Ce ne peut être directement que le mucus se rend dans le système cérébro-spinal, en dedans d’enveloppes que l’on sait remplies par une toute autre substance. S’il y parvient, c’est nécessairement sous la condition de subir dans des filières intermédiaires plusieurs modifications, de s’y convertir en plusieurs autres élémens, et, en dernière analyse, de donner naissance à du fluide albumineux.

Qu’on veuille bien y réfléchir : les limites imposées à notre esprit font qu’il s’accommode pré-