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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/370

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plus besoin que d’un léger effort pour porter la portion anale de l’intestin en dehors : cette portion y arrive sans obstacles, et répand elle-même les matières dont l’animal veut se débarrasser. Le cheval par exemple, n’agit pas différemment en faisant saillir au dehors, sous la forme d’une rosette ponceau, une partie de son rectum.

Je réponds de l’exactitude de ces faits comme de choses que j’ai attentivement observées : chacun est d’ailleurs à portée de les vérifier. En conséquence, sans prendre à ce moment aucun souci de ce que peut être le prétendu cloaque commun, je conclus que la portion intestinale circonscrite par le bourrelet b′, b″, forme bien réellement la dernière portion du tube digestif, l’intestin rectum. Cette détermination acquise, j’ai donc éliminé l’une des trois inconnues de mon problème, savoir, le tube stercoral, ou, ce qui revient au même, la voie des matières excrémentitielles.

De la voie urinaire.

Je passe à la voie urinaire, qu’il m’importe également de connaître, surtout à son arrivée dans le confluent commun, où elle mêle son embouchure avec celle des autres conduits. J’userai des mêmes précautions que dans la détermination précédente ; et à cet effet je considérerai l’appareil entier des voies