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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/376

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extérieure, et dont je ne sais rien autre à ce moment, si ce n’est que cette dernière portion tubulaire n’a guère que des relations de voisinage avec ces voies excrémentitielles. S’il existe quelque harmonie dans leurs mouvemens, c’est de la part de la dernière chambre, pour éviter les entreprises et les atteintes des pièces contiguës. Tel effectivement est toujours le but de la poche extérieure, soit qu’elle veuille se défendre du plus fâcheux voisinage par une occlusion opiniâtre, soit que, consentant à s’ouvrir, à se retirer et à s’effacer entièrement, elle livre enfin les passages devenus nécessaires.

Quoique du mâle à la femelle les organes de la génération diffèrent en plusieurs points, cela ne donne lieu cependant à aucune ambiguïté sur la nature et la convenance réciproque de ces organes, en ce qui concerne leurs racines, leurs parties d’origine. On est au contraire frappé d’une même évidence d’analogies tout aussi bien à ce sujet qu’à l’égard du commencement des deux systèmes excrémentitiels. Il y a mieux ; il est là une sorte de répétition de l’appareil urinaire : ce sont comme deux autres reins, comme deux autres urétères.

Pour juger de ce qui est présentement dans la science, rappelons la nuit, le vague indéfini d’idées qu’il a fallu traverser avant de l’y avoir introduit. Les formes des choses, et non encore leur essence,