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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/375

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Par ce qui précède, j’ai fait voir que les oiseaux sont, tout aussi bien que les mammifères, pourvus d’une vessie contenant les urines accumulées. Ayant de plus constaté que les voies de l’appareil urinaire, parvenues au méat externe dont il a été question plus haut, se terminent à ce méat, je suis certain d’avoir embrassé toutes les considérations qui s’appliquent au système de la dépuration urinaire : j’ai donc éliminé une autre inconnue du problème à résoudre.

Ainsi, des trois voies que je m’étais proposé de retrouver dans les oiseaux, deux sont acquises, deux sont déjà connues. Ce qui reste par conséquent du cloaque commun ne saurait appartenir, et, je n’en puis douter, n’appartient en effet qu’à l’organe de la génération. Toutes les causes d’erreur étant ainsi soustraites, la comparaison des organes sexuels des oiseaux avec ceux des mammifères devient très-simple, et rentre dans les travaux faciles des déterminations les plus ordinaires : c’est ce que je vais montrer dans l’article suivant.

De la voie génitale.

Tous les oiseaux mâles et femelles ont également un cloaque commun, une poche d’une étendue considérable, dont une dernière partie se trouve en ligne avec les deux voies déjà examinées, leur est