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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/378

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Quoi qu’il en soit, m’appuyant sur l’état de la science, c’est-à-dire considérant que l’organe des sécrétions séminales et les canaux qui en versent dehors les produits présentent chez les oiseaux une identité parfaite, incontestable, avec ceux des mammifères, je ne suis plus tenu qu’à une seule attention, qu’à examiner comment finissent les canaux déférens ou les oviductus ; et mieux, qu’à examiner sur quels points ceux-ci viennent déboucher. Chacun sait que c’est dans le cloaque commun. La discussion dans laquelle je suis engagé exige que je donne cette position d’une manière plus précise qu’on ne l’a fait. Or je vois ces appareils de génération placés en avant de la vessie, lett. I, fig. 4, sur le bord externe de son col. Ces ouvertures débouchent donc dans la troisième chambre du cloaque, dans sa partie la plus extérieure.

Je cherche parmi les mammifères des analogues à une poche que précèdent les oviductus, et qui ait son issue à l’extérieur : le corps de la matrice et le vagin dans un sexe, les vésicules séminales et le fourreau des corps caverneux dans un autre, s’offrent à moi comme pouvant satisfaire à la correspondance cherchée. Mais ce sont là, dira-t-on, deux parties distinctes, deux organes différens de structure et de fonction. Attendez, puis-je aussitôt répondre : ne me reste-t-il pas à employer encore une bourse, la poche génitale (vesicula in quam