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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/379

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semen emittit gallus) remarquée par Fabrice d’Aquapendente[1] ? Cette poche forme le fond de la dernière voie du cloaque commun, comme le corps de la matrice est le prolongement du vagin, et les vésicules séminales celui du fourreau des corps caverneux. Ainsi chez les uns et chez les autres sont, après les oviductus ou les canaux déférens, une poche avec la fonction d’un contenant, et un canal avec celle d’une voie d’éjection au dehors. Il y a mieux ; ces voies génitales, remplies chez les mammifères mâles par les corps caverneux, le sont par de pareils organes chez les oiseaux : ceux-ci ont un clitoris et toutes les parties de la verge des premiers. Voyez nos figures 1, 2, 7 et 8. Ce sont absolument et identiquement les mêmes organes chez les mammifères et chez les oiseaux.

Je n’en puis donc douter ; tout ce qui existe après les débouchés de la vessie urinaire et des canaux spermatiques chez les oiseaux dépend de l’appareil générateur : chaque partie a son analogue ; le corps de la matrice et les vésicules, dans la bourse de Fabrice ; le vagin et le fourreau du pénis dans la dernière section du cloaque commun, et les corps caverneux, soit de la verge, soit du clitoris, dans de doubles tubérosités occupant le bord, en avant

  1. Voyez cette bourse entière, lett. O, fig. 5, 6 et 7, et son entrée, même lett. O, fig. 4.