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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/38

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d’association variable de famille à famille ; ce serait se borner à ne les considérer que dans des conditions individuelles et de premier âge. Si sous ce point de vue ce ne sont encore que des matériaux, il nous reste à les embrasser sous celui de leur tendance finale, de leur groupement et de leur emploi simultané dans l’organisation. Appuyés les uns sur les autres, puis soudés entre eux, ils forment plusieurs grands systèmes, dont l’ensemble acquiert des relations nouvelles plus étendues et susceptibles de plus de complications.

§ I. Considérations physiologiques.

Du degré d’influence dans l’organisation accordé jusqu’ici au système nerveux.

On a voulu tout récemment classer les systèmes organiques selon leur ordre de plus grande utilité ; et l’on aurait donné dans cette combinaison le premier rang au système nerveux : ou plutôt on l’a jugé à une distance inappréciable des autres ; on l’a placé hors de ligne ; on en fait l’être par excellence. C’est, dans cette haute généralisation, c’est tout l’animal ; les autres systèmes ne sont là que pour le servir et pour l’entretenir.

Peut-être faudra-t-il revenir sur les faits qui ont motivé cette conclusion. Il se pourrait qu’elle ait