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gement de l’épididyme est, à partir de là, nommé canal déférent. L’épididyme ne serait-il qu’une portion contournée de ce dernier ? Dans ce cas, il ne mériterait point d’être élevé au rang d’un organe particulier. Or ces circonvolutions de l’épididyme sont très-souvent aussi le fait du canal déférent lui-même, principalement dans les animaux dont le testicule ne sort point du bassin. On voit une représentation de cet état habituel chez les oiseaux, fig. 7, lettr. Ii. Cependant une autre circonstance relève l’épididyme à mes yeux, c’est d’être le point d’arrivée de la seconde branche de l’artère spermatique ; le testicule reçoit la première.

Considérons l’appareil spermatique chez le mâle d’après les données du principe des connexions. Le testicule est le point de départ ; l’épididyme vient ensuite, le canal déférent après, et les vésicules séminales terminent ce premier appareil. Tout ce qui le compose provient de l’artère spermatique. Mais celle-ci se partage en branche testiculaire et en branche efférente (qu’il me soit permis d’appeler, dans des vues d’avenir, de ce dernier nom la branche qui se rend à l’épididyme). Les deux branches de l’artère spermatique s’épanouissent donc dans le sexe mâle à peu de distance l’une de l’autre, la testiculaire allant se perdre dans le testicule, et l’efférente dans l’épididyme, d’où celle-ci envoie des ramuscules sur le canal déférent. L’or-