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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/385

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gane sécréteur prend donc naissance dès le point de partage de l’artère spermatique : ce voisinage des branches spermatiques est, je crois, ce qui décide de l’élaboration de la semence telle qu’elle est donnée par les mâles (et ici il ne m’est pas loisible d’exposer comment je comprends cette action ; j’ai des vues à cet égard qui s’étendent à bien d’autres questions physiologiques). La semence élaborée, l’appareil ne réclame plus qu’un canal pour la transporter et un réservoir pour la tenir en dépôt. C’est à quoi se réduisent l’objet et les fonctions des canaux déférens et des vésicules séminales.

De l’ovaire et de ses dépendances.

On a long-temps appelé testicule chez la femme ce que, pour se conformer à d’autres vues théoriques, on a depuis nommé ovaire. Ainsi on a transporté à l’objet de la sécrétion l’idée qu’on s’était faite jusque-là de l’organe sécréteur. Pour plusieurs anatomistes, l’ovaire n’est que la réunion de vésicules que leur forme et leur destination connues ont fait prendre pour des œufs, ou du moins pour un commencement d’œufs. C’est, je crois, le cas de distinguer ici la production du producteur. Il existe chez la femelle un vrai corps testiculaire constitué par une des deux branches de l’artère spermatique, s’épanouissant dans des membranes et dans un parenchyme en tous points semblables à ce