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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/387

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Ce canal flexueux verse directement dans les cornes de la matrice. J’ai attentivement examiné ce dernier fait chez le lapin femelle[1], et principalement chez la jument ; et j’ai reconnu plus expressément chez cette dernière que le tube de Fallope se termine dans les cornes par une saillie très-prononcée, par un petit mamelon : c’est une sorte de soupape s’ouvrant de dedans en dehors. MM. Prévost et Dumas[2] ont vu le canal déférent des oiseaux mâles, terminé de même par une papille. J’ai attaché à cette considération une importance telle, que je l’ai fait exprimer pl. VII, fig. 8 et 9, lett. i, i.

Une même saillie, ou un mamelon analogue, existe chez la femelle des oiseaux : notre fig. 3, lett. i, montre le débouché de l’oviductus dans le vagin. C’est un bourrelet saillant et froncé comme un sphincter, pouvant se développer de dedans en

  1. La fig. 13, pl. VII, donne, d’après une femelle adulte et qui avait mis bas, l’appareil sexuel de grandeur naturelle. Ses diverses parties, après ou avant l’imprégnation, diffèrent. L’on en sera certain en comparant à celles du dessin les mesures suivantes, que j’ai prises sur un sujet vierge qui avait à peine atteint la moitié de sa croissance :

    Longueur du vagin et de la matrice, non distincts dans les lapins, 70 millimètres ; — de la corne de matrice, 120 ; — du tube de Fallope, 80 ; — de l’ovaire, 10.

  2. Essai sur les animalcules spermatiques de divers animaux, par J. P. Prévost et J. A. Dumas, brochure in-4o de 28 pages.