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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/393

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branche spermatique, l’artère efférente. Ses principaux rameaux se répandent-ils à la naissance du canal déférent, il en résulte les conditions d’existence du sexe mâle : est-ce à la fin du canal déférent ? celles du sexe femelle. Dans le premier cas, l’artère efférente entre dans un concert d’action avec l’artère testiculaire ; dans le second, avec l’artère utérine. Aussi ne devra-t-on point s’étonner que les produits diffèrent, dès que diffèrent les associations et l’emploi des producteurs.

Une conséquence plus générale est celle-ci : Connaître que l’ordre de variations des sexes tient à la position d’une artère, c’est posséder la cause qui influe sur l’apparition d’un sexe préférablement à l’autre. Le plus ou le moins d’écartement des deux branches spermatiques motive effectivement cette préférence. Que les deux branches de l’artère spermatique descendent parallèlement et de compagnie, cette circonstance, je le répète, cette circonstance donne le sexe mâle ; qu’elles s’écartent à leur point de partage, nous avons le sexe femelle. Mais ces branches ne descendent de compagnie et parallèlement que par un défaut de ressort, quand c’est au contraire une plus grande énergie qui dans l’autre cas les porte à s’écarter l’une de l’autre.

Au surplus nous ne sommes encore là que sur la considération d’un effet : la cause de ces excita-