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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/406

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que versent les canaux déférens. Ceux-ci, lett. I, I, fig. 8 et 9, se terminent par un mamelon, remarqué déjà par MM. Dumas et Prévost. J’attache à cette considération une grande importance, et c’est pour cela que j’ai mis du soin à l’exprimer dans ma planche. Nous reverrons ce mamelon ailleurs, et il fixera nos incertitudes dans d’autres essais de détermination. Son utilité est d’agir comme une soupape ; ainsi il laisse s’échapper, mais non rentrer la semence. La pression qu’au fur et à mesure de sa sécrétion la tunique musculeuse de la bourse de copulation exerce sur la semence, la vulve restant fermée, ne saurait avoir d’autre objet que d’introduire cette sécrétion dans la vésicule séminale. Cet écoulement a lieu surtout pendant la saison des amours, et amène promptement alors la plénitude de la vésicule. L’irritation qu’en ressentent les oiseaux est ce qui les excite au coït.

Pour qu’il ne manquât rien à l’exposition de ces traits d’analogie, j’ai fait représenter, fig. 7, tout le testicule A et son épididyme E embrassés dans les mêmes enveloppes, puis le canal déférent II déplissé dans toute son étendue. Le canal déférent n’occupe, quand il est en place, qu’une moitié de sa longueur totale, d’où vient sa disposition en zig-zag ; ce qui est exprimé de l’autre côté, lett. iI.

Revoyons les parties analogues dans l’autre sexe. Quelques différences dans la forme des organes