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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/416

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lames très-minces, très-multipliées, profondes et obliquement situées : elles se redressent inférieurement et longent le canal près de sa fin, où il est étranglé. Abondantes en dedans, elles vont se perdre dans de gros replis situés de l’autre côté ; arrangement qui équivaut à une valvule, et qui en produit l’effet. L’autre partie de l’oviductus consiste, à partir de ce col valvulaire, en une poche plus étroite (un centimètre de large) et plus courte (huit.) Son tissu est parenchymateux[1] et sa membrane séreuse épaisse et longitudinalement plissée. Cette membrane offre encore quatre plis dirigés dans l’autre sens, et qui, n’existant que dans la région supérieure, ont l’apparence de festons : en outre l’oviductus débouche à son extrémité, par une autre valvule, dans la bourse de copulation. J’ajouterai que j’ai décrit là l’oviductus d’une vieille femelle.

Je n’aurais pas donné autrement l’appareil de reproduction des animaux mammifères, que j’ai dit se distinguer en tube de Fallope et en cornes de la matrice. L’oviductus des oiseaux ne serait-il

  1. L’épaisseur de ce tissu, en donnant à son extension des limites assez resserrées, explique la forme très-allongée des œufs de casoar. Voici cette longueur dans le casoar de la Nouvelle-Hollande et dans le casoar à casque :
    Diamètres respectifs
    des œufs………
    du premier…
    du second…
    0m,124 = 0m,080.
    0m,145 = 0m,086.