Aller au contenu

Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/421

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 387 )

seaux à une grandeur à laquelle les conditions d’organisation des mammifères ne nous avaient pas accoutumés. Ainsi les arbres, sans que ce soit pour eux d’une même importance, diffèrent les uns des autres par le nombre de leurs nodosités et par l’inégalité de leurs embranchemens successifs.

Sur le principe des affinités électives des élémens organiques.

Je n’ai tout à l’heure parlé que d’une seule difficulté, de celle déduite du volume de l’oviductus : il en est bien encore une autre sur laquelle je ne craindrai point davantage de m’expliquer, c’est la disjonction de l’utérus et des cornes chez les oiseaux. Bien loin qu’on puisse tirer de ceci une objection contre ma précédente détermination, je n’y vois qu’une nouvelle application de mes principes, de celui sur les affinités électives des élément organiques, et, je puis ajouter, qu’une application indiquée par la théorie comme un résultat nécessaire.

C’est le propre des matériaux de l’organisation, s’ils sont atténués ou rudimentaires, de paraître, à leurs points de contact, se confondre ; et au contraire, s’ils passent au maximum de composition, de s’écarter, et d’exister dans une sorte d’indépendance. Sont-ils petits et frêles, ils ne se sou-