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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/426

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ration, j’ai attendu d’avoir montré ces organes dans les oiseaux. Là cette séparation est manifeste. Le corps de l’utérus, ou notre vésicule séminale (bursa Fabricii) occupe le fond du vagin ou de la bourse de copulation. Tantôt réunies et fondues dans le cloaque commun, et tantôt séparées par un étranglement, ces deux bourses, forment, suivant les espèces, un seul ou deux appareils distincts ; mais s’il y a association, c’est toujours de l’un avec l’autre. Et de même les cornes de la matrice et le tube de Fallope, étant tantôt réunis (chez la poule) et tantôt séparés en deux parties différentes (chez le casoar), forment ou deux organes distincts, ou le plus souvent un seul, lequel a reçu le nom d’oviductus. J’ai cru devoir insister sur cette alliance des cornes de la matrice, alliance tout autre dans les deux premières classes, et dévolue chez les mammifères au corps de l’utérus, et chez les oiseaux au tube de Fallope, pour porter enfin le sceau de l’évidence sur cette conclusion : la distinction et l’indépendance, comme organe, de la poche où le germe commence et se développe.

À un organe ainsi déterminé, je dois un nom d’une acception applicable à ces diverses manières d’être : il est manifeste que celui de cornes de la matrice ne fait allusion qu’à une circonstance spécifique, et qui, fût-elle moins restreinte, serait en soi indifférente. En effet, ce nom, comme emprunté