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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/428

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vagin chez les oiseaux ? Quelque inconvénient qu’il y ait à continuer cette discussion, déjà beaucoup trop longue, je ne puis éviter de répondre à ces questions. Ces différences d’une classe à l’autre, que nous nous proposons en ce moment comme un sujet de difficultés, existent les mêmes d’un sexe à l’autre chez les mammifères. Ramenons celles-ci à l’analogie, parce qu’en y réussissant, les autres y seront aussi pareillement ramenées.

De l’ad-uterum chez les mammifères.

Les organes sexuels éprouvent, comme le Nil, une crue périodique : l’engorgement des vaisseaux donne lieu, principalement chez les femelles après leur imprégnation, à un travail intestin, qui change le rapport respectif des subdivisions de l’appareil, en procurant à quelques-unes d’elles seulement des dimensions extraordinaires. L’ad-uterum, où les embryons naissent et grandissent, est plus particulièrement dans ce cas. Cet effet se manifeste chez le lapin par une augmentation de volume tant en largeur qu’en épaisseur, et de plus par une diminution en longueur. Ainsi l’épididyme déroulé ou le tube de Fallope (lett. E, fig. 13), étant de cent quarante millimètres dans une vieille femelle qui avait mis bas, différait peu, quant à la longueur, de l’ad-utérum. Il faut se rappeler que c’est sous une proportion