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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/429

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différente que ces parties se sont offertes à nous dans un individu vierge ; savoir, l’épididyme, quatre-vingts millimètres, l’ad-uterum cent vingt.

Ce dernier canal, plus étroit et plus allongé dans les jeunes sujets, n’est vraiment que le canal déférent : même forme tubulaire, mêmes relations des parties, mêmes structure et fonctions ; que de considérations pour prononcer l’analogie des deux tubes ! Voyez-les ensemble (lett. II, fig. 11 et 13), vous ne sauriez y apercevoir de différences sensibles, quoique déjà le tube no 13 appartienne à un appareil déformé, rendu plus renflé et raccourci du tiers pour avoir concouru plusieurs fois à un développement d’embryons. Doubles dans chaque appareil, ils aboutissent l’un et l’autre à un même confluent : ils s’ouvrent dans une bourse unique, chacun isolément et par un orifice i, i, terminé par un bourrelet tenant également lieu de soupape.

J’ai fait représenter séparément, fig. 14, la poche séminale du mâle : j’y montre les méats i, i des canaux déférens ayant leurs débouchés vers le col de la poche, près de son entrée dans le canal de l’urètre. On a ouvert l’un des ad-uterum à son extrémité vaginale (voyez mêmes lettres i, i fig. 13), pour mettre en évidence le bourrelet et les replis longitudinaux de l’intérieur.

L’ad-uterum conserve à son autre extrémité dans l’un et l’autre sexe ses rapports de plus grand dia-