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Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/438

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près le caractère absolu que nous avons dit former l’essence de notre loi des connexions. J’en dois reproduire de nouveau l’observation ; car, d’après les antécédens qui ont décidé de ma direction dans les sciences, toutes mes recherches tendent constamment à l’établissement de cette proposition fondamentale, l’unité de composition organique. On a vu plus haut que je n’ai examiné les monstruosités qu’afin de vérifier si dans ces désordres d’organisation les principes sur lesquels se fonde ma méthode de détermination seraient susceptibles des mêmes applications qu’à l’égard de tous les autres cas des diversités normales. Qu’on juge alors combien il m’importait d’être attentif à un événement qu’un instant j’ai pu considérer comme constituant une exception à ces principes. Car il n’y a point à balancer : très-certainement, ou je dois prouver que ce n’est là qu’un effet d’apparence trompeuse, ou je ne pourrais continuer de ranger le principe des connexions au nombre de ces lois fondées sur un enchaînement nécessaire de faits qui naissent les uns des autres.

Les organes génito-urinaires du podencéphale tiennent et de ceux des mammifères et de ceux des oiseaux, et j’avais le plus grand intérêt à analyser tous les degrés de ces rapports. Il est évident que je ne pouvais me livrer au débrouillement de cette question qu’autant que ses élémens me seraient