Aller au contenu

Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/437

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 403 )

trois voies génitales, urinaires et stercorales aboutissent dans un même canal et viennent ensemble s’ouvrir au dehors, il est manifeste qu’en ce point aussi, la structure du podencéphale s’écarte également de celle des mammifères ; et comme toutes ces routes à ce confluent sont cependant soumises au système d’une vessie urinaire très-étendue, il l’est de plus que cette structure ne reproduit pas davantage toutes les circonstances qui caractérisent les organes sexuels et urinaires des oiseaux. Dans ce cas, le précédent paragraphe ne contiendrait qu’une exposition de faits étrangers au podencéphale, qu’une discussion générale, dont le résultat serait de porter à considérer le podencéphale comme exclu de toutes relations dans la nature vivante, comme entraîné dans une déviation constituant ainsi un désordre élevé à son comble.

Ce n’est point là ce que nous avons reconnu jusqu’à ce moment : les monstruosités ne s’écartent des formes de leur espèce qu’en revêtissant celles d’une autre : une anomalie dans un cas retombe dans ce qui est de règle ailleurs. Tout résultat contraire a donc lieu de nous surprendre, surtout quand il se lie à une question d’une toute autre et plus grande importance. Nous avons vu que l’anus du podencéphale est imperforé : son rectum, venant déboucher dans l’urètre, présente un déplacement de Parties que nous aurions supposé impossible d’a-