Aller au contenu

Page:Philosophie anatomique. Monstruosités humaines (IA BIUSante 32837x02).pdf/440

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 406 )

entre l’hymen et les nymphes, qui chez la femme terminent le vagin ? Dans ce cas, la grande poche a-b, qui précède, ne serait autre que le rectum lui-même, dilaté à l’excès par la grande quantité des matières y accumulées. Nous manquons de sujets de comparaison ; et par conséquent il est difficile de se fixer avec une entière confiance sur l’une ou sur l’autre de ces manières de voir. Mais ce qui devra du moins nous intéresser ici, c’est l’insertion du canal s ; elle a lieu dans l’urètre, très-près de la vessie. Notre figure no 9 la présente du côté intérieur, et celle no 10 par derrière ; ce qui n’a pu avoir lieu, à moins que l’intestin ne détournât la prostate représentée lett. q, et ne se fit jour par delà.

Des organes urinaires.

Nous avons ouvert la vessie, fig. 9, pour y voir et l’entrée du rectum et celle des urétères. Ceux-ci y sont au nombre de trois : les deux congénères n et n′ et un troisième impair, lett. m ; ce dernier placé plus profondément. L’urétère m, fig. 8 est formé, comme à l’ordinaire, par un canal simple, lisse et étroit, quand au contraire les deux autres n et n′, fig. 8 et 10, sont, sous une forme intestinale, amples, flexueux et allongés. Les Annales médicales font aussi mention d’urétères surnuméraires : Tyson (dans les Transactions philosophiques, année